La signature publique de
la Charte a eu lieu le 18 Mars 2006 à Paris (dans le cadre de l'AG annuelle
de l'AF3V).
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Monique
Giroud (FUBicy)
Jean Sivardière (FNAUT)
Dominique Lamouller (FFCT)
Gérard Robert (FFUTAN)
Julien Savary (AF3V)
Lucien Alessio (AF3V)
lors de la signature
de la Charte
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Associations signataires:
= FNAUT Fédération Nationale des Associations d’Usagers
des Transports
= AF3V Association Française de développement des Véloroutes
et Voies Vertes
= FUBicy Fédération Française des usagers de la Bicyclette
= FFCT Fédération Française de Cyclotourisme
= FFUTAN Fédération Française Union Touristique des Amis
de la Nature
La FNAUT a eu l'initiative
de cette Charte, qu'elle a proposée à l'AF3V en janvier 2004 (voir
historique ci-dessous).
Le texte ci-dessous
constitue donc aujourd'hui un texte d'orientation commun.
L'AF3V met ces principes
en pratique, à travers les actions et les positions des associations
membres de son réseau.
Charte à télécharger (doc pdf).
Charte
"Voies vertes et voies ferrées"
Adoptée le 18 Mars 2006 par la FNAUT, l’AF3V, la FUBicy, la FFCT
et la FFUTAN
La mise en place d’un réseau national et européen de Voies
Vertes, dédiées aux randonneurs non motorisés, et de Véloroutes,
itinéraires cyclables empruntant routes tranquilles et Voies Vertes,
répond à une forte demande du public. Touristes et randonneurs
sont en effet de plus en plus nombreux à souhaiter se déplacer
à l’écart de la circulation motorisée, sur des itinéraires
sûrs, calmes et non pollués, et sans eux-mêmes provoquer
des nuisances et dégrader l’environnement.
Les associations signataires de la charte ci-dessous souhaitent le développement
de toutes les formes de mobilité respectueuse de l'environnement. Elles
participent activement à la promotion du réseau de Voies Vertes
à travers leurs propositions concrètes et leurs interventions
auprès des pouvoirs publics.
1. Les randonneurs ne doivent pas être obligés d’accéder
en voiture aux Véloroutes et Voies Vertes. Pour cela, trois conditions
au moins doivent être satisfaites :
- Le réseau de Véloroutes et Voies Vertes doit desservir les zones
urbaines afin d’être directement accessible aux piétons,
cyclistes et patineurs urbains.
- Le réseau de Véloroutes et Voies Vertes doit être étroitement
connecté au réseau de transport collectif, et plus particulièrement
au réseau ferroviaire.
- Les cyclistes doivent pouvoir transporter leurs vélos dans les trains
nationaux et régionaux et les soutes des autocars.
2. De nombreuses emprises ferroviaires inutilisées ont déjà
été récupérées par des communes ou départements
et transformées en Voies Vertes. Ce processus doit se poursuivre,
mais il doit rester compatible avec une politique écologique des déplacements : le réseau de Véloroutes et Voies Vertes ne doit pas
se développer sans précaution aux dépens du domaine ferroviaire.
Il faut examiner les situations locales au cas par cas.
- Dans le cas fréquent où une voie ferrée est désaffectée
et sans usage ferroviaire prévisible à long terme, il est souhaitable
de la transformer, intégralement ou sur certains tronçons, en
Voie Verte.
- Si une voie ferrée est encore circulée, même épisodiquement,
ou si elle est fermée à tout trafic mais susceptible d’être
réutilisée pour un usage ferroviaire (liaison voyageurs périurbaine,
régionale ou interrégionale; itinéraire bis pour le fret
; accès à une gare TGV excentrée), elle ne doit pas être
transformée en Véloroute ou Voie Verte.
- Si la plate-forme est suffisamment large (cas d’une double voie), un
aménagement en Voie Verte préservant la voie ferrée peut
cependant être envisagé.
- S’il y a doute sur l’avenir ferroviaire de la ligne, l’emprise
peut être intégrée à une Voie Verte mais non retranchée
du réseau ferré national : elle doit rester propriété
de RFF, qui peut la louer ou la prêter à une collectivité
territoriale. Cette formule offre une garantie juridique de préservation
de sa continuité et de réversibilité de l’aménagement
en Véloroute ou Voie Verte. RFF jouerait alors le même rôle
que VNF pour l’utilisation des berges des canaux.
La difficulté consiste à évaluer correctement l’avenir
ferroviaire possible d’une emprise aujourd’hui inutilisée.
Cette évaluation doit se faire de manière transparente et démocratique,
et tenir compte plus particulièrement des perspectives de raréfaction
des ressources pétrolières et d’aggravation du changement
climatique.
Charte signée publiquement le 18 Mars 2006 à Paris, lors de l’Assemblée
Générale annuelle de l’AF3V
Pour la FNAUT
Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports
Le président : Jean Sivardière
Pour l’AF3V
Association Française de développement des Véloroutes et
Voies Vertes
Le président : Julien Savary
Pour la FUBicy
Fédération Française des usagers de la Bicyclette
La présidente : Monique Giroud
Pour la FFCT
Fédération Française de Cyclotourisme
Le Président : Dominique Lamouller
Pour la FFUTAN
Fédération Française Union Touristique des Amis de la Nature
Membre du Comité National : Gérard Robert
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Charte à télécharger (doc pdf).
Voir la Charte sur le site de la FNAUT.
Voir la Charte sur le site de la FFUTAN.
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Historique
Charte proposée
par l’Assemblée Générale de l’AF3V du 26 Février
2005 à la signature par la FNAUT et l’AF3V
(Texte proposé par la FNAUT en Janvier 2004, avec suppression des références
à des cas précis).
Charte
: Voies Vertes et voies ferrées
Texte d’orientation, proposé par l’AF3V à la FNAUT
en Mars 2005
(à la suite du vote par l’AG de l’AF3V du 26 Février
2005)
La mise en place d’un réseau national et européen de Voies
Vertes, dédiées aux randonneurs non motorisés, et de Véloroutes,
itinéraires cyclables empruntant routes tranquilles et Voies Vertes,
répond à une forte demande du public. Touristes et randonneurs
sont en effet de plus en plus nombreux à souhaiter se déplacer
à l’écart de la circulation motorisée, sur des itinéraires
sûrs, calmes et non pollués, et sans eux-mêmes provoquer
des nuisances et dégrader l’environnement.
Les associations signataires de la charte ci-dessous souhaitent le développement
de toutes les formes de mobilité respectueuse de l'environnement. Elles
participent activement à la promotion du réseau de Voies Vertes
à travers leurs propositions concrètes et leurs interventions
auprès des pouvoirs publics.
1. Les randonneurs ne doivent pas être obligés d’accéder
en voiture aux Véloroutes et Voies Vertes. Pour cela, trois conditions
au moins doivent être satisfaites.
- Le réseau de Véloroutes et Voies Vertes doit desservir les zones
urbaines afin d’être directement accessible aux piétons,
cyclistes et patineurs urbains.
- Le réseau de Véloroutes et Voies Vertes doit être étroitement
connecté au réseau de transport collectif, et plus particulièrement
au réseau ferroviaire.
- Les cyclistes doivent pouvoir transporter leurs vélos dans les trains
nationaux et régionaux et les soutes des autocars.
2. De nombreuses emprises ferroviaires inutilisées ont déjà
été récupérées par des communes ou départements
et transformées en Voies Vertes. Ce processus doit se poursuivre,
mais il doit rester compatible avec une politique écologique des déplacements : le réseau de Véloroutes et Voies Vertes ne doit pas se développer
sans précaution aux dépens du domaine ferroviaire.
Il faut examiner les situations locales au cas par cas.
- Dans le cas fréquent où une voie ferrée est désaffectée
et sans usage ferroviaire prévisible à long terme, il est souhaitable
de la transformer, intégralement ou sur certains tronçons, en
Voie Verte.
- Si une voie ferrée est encore circulée, même épisodiquement,
ou si elle est fermée à tout trafic mais susceptible d’être
réutilisée pour un usage ferroviaire (liaison voyageurs périurbaine,
régionale ou interrégionale; itinéraire bis pour le fret
; accès à une gare TGV excentrée), elle ne doit pas être
transformée en Véloroute ou Voie Verte.
- Si la plate-forme est suffisamment large (cas d’une double voie), un
aménagement en Voie Verte préservant la voie ferrée peut
cependant être envisagé.
- S’il y a doute sur l’avenir ferroviaire de la ligne, l’emprise
peut être intégrée à une Voie Verte mais non retranchée
du réseau ferré national : elle doit rester propriété
de RFF, qui peut la louer ou la prêter à une collectivité
territoriale. Cette formule offre une garantie juridique de préservation
de sa continuité et de réversibilité de l’aménagement
en Véloroute ou Voie Verte. RFF jouerait alors le même rôle
que VNF pour l’utilisation des berges des canaux.
La difficulté consiste à évaluer correctement l’avenir
ferroviaire possible d’une emprise aujourd’hui inutilisée.
Cette évaluation doit se faire de manière transparente et démocratique,
et tenir compte plus particulièrement des perspectives de raréfaction
des ressources pétrolières et d’aggravation du changement
climatique.
Pour la FNAUT
Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports
Le président : Jean Sivardière
Pour l’AF3V
Association Française de développement des Véloroutes et
Voies Vertes
Le président : Julien Savary
NB: La FNAUT , par
une lettre de son président datée du 25 Mai 2005, a accepté
le texte modifié par l'AG de l'AF3V.
Le
texte ci-dessus constitue donc aujourd'hui un texte d'orientation commun, adopté
par la FNAUT et l'AF3V.
L'AF3V met ces principes en pratique, à travers les actions et les positions
des associations membres de son réseau.
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